Date |
1982 – 1er Mai 2014 (conflit principal) Depuis 2015 (violence de basse intensité) |
---|---|
Lieu | Casamance (Sénégal) |
Issue |
Sénégal Guinée-Bissau (1998–1999,[3] 2021[4]) Turquie (2021, selon le MFDC)[1] |
MFDC
Rebelles du Guinée-Bissau (1998–1999)[7] Supported by: Guinea-Bissau (2000, selon)[4] |
Abdou Diouf (1982–2000) Abdoulaye Wade (2000–2012) |
Augustin Diamacoune Senghor †[5] Salif Sadio (b)[5] Caesar Badiatte[5] Mamadou Niantang Diatta[1] Adama Sané[1] Fatoma Coly[1] Ansumane Mané (1998–99)[7] |
Forces armées du Sénégal: Une centaine (2012)[5] | 180 (En 2006)[8] |
Le conflit en Casamance est un conflit interne au Sénégal, localisé dans la région de Casamance et qui constitue l'un des épisodes marquants de l'histoire du Sénégal indépendant, touchant également le pays limitrophe, la Guinée-Bissau.
À partir du début des années 1980 et jusqu'en 2005, après le cessez-le-feu, il a opposé les forces rebelles indépendantistes du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), dirigé par l’Abbé Diamacoune Senghor et les forces armées du Gouvernement du Sénégal, causant la mort de plusieurs centaines de personnes pendant les affrontements, sans parler des nombreuses victimes de mines antipersonnel a posteriori. En 2009, des accrochages ponctuels continuent à se produire, entre armée et « rebelles », mais également entre groupes rivaux[11].
La Casamance, auparavant l'une des régions les plus prospères du pays, a été profondément traumatisée par ces violences. Elle travaille aujourd'hui à sa reconstruction et à la restauration de son image, notamment en tant que destination touristique.